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la guerre
8 janvier 2009

citations, références, événements historiques

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3 janvier 2009

offensive israélienne à Gaza

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Israël et la question palestinienne



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28 décembre 2008


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4 janvier 2009




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portée des roquettes du Hamas en territoire israélien

 

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localisation de la "bande de Gaza"



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Israël et les "terrtitoires occupés"

 

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cartes historiques

 

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carte diffusée par l'association militante propalestinienne France-Palestine
image faussement probante, car elle semble occulter la présence d'une
population juive en 1946 ; par ailleurs, il ne faut pas oublier que la partie sud
du territoire israélien est constitué du désert du Neguev

 

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Israël ne peut continuer à exister qu’en maintenant l’idée

qu’il est intouchable

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«L'armée israélienne ne veut pas

reproduire l'échec libanais de 2006»

Guillaume Belan, rédacteur en chef de TTU, une lettre spécialisée sur les questions de Défense, revient d'Israël. Il analyse la stratégie de l'État hébreu et les modalités de l'attaque terrestre sur Gaza.


Pourquoi l’armée israélienne n'a-telle pas lancé l'attaque terrestre plus tôt?

Il fallait d'abord «nettoyer» le terrain pour qu’il y ait le moins d’obstacles possibles. L’opération aérienne visait d’abord à se débarrasser, avec des F-16, de certaines cibles. Elles avaient été répertoriées par Tsahal qui a observé les mouvements du Hamas depuis le retrait de la bande de Gaza en 2005. Leur volonté était à la fois de casser la structure politique du Hamas en visant les institutions, les bureaux du mouvement et les structures militaires en frappant les camps d’entraînement, les caches d’armes, etc.

L’armée israélienne s’est-elle attaquée aussi aux œuvres sociales du Hamas?

Les centres d’aide sociale n’étaient pas des priorités. Autant que possible, Tsahal a cherché à éviter les dommages collatéraux car se joue aussi une bataille médiatique à l’international. Pour prendre en charge le travail social  à la place du Hamas, l’idée israélienne, c’est de donner des moyens similaires voire plus importants au Fatah. La tactique est différente.

Quelle est la nécessité d’une telle attaque terrestre pour Israël?

La guerre au Liban il y a deux ans - où l’armée israélienne avait tout misé sur les frappes aériennes - a révélé qu’il fallait accompagner les raids d’une attaque au sol. Le Hamas s’est préparé à une offensive et toutes les cibles ne peuvent pas être détruites par les airs. Il y a des tunnels, des fortifications qui résistent aux bombardements.

Comment l’attaque se prépare-t-elle?

Il y a d’abord eu une phase avec les forces spéciales infiltrées dès le début de l’offensive, avec des objectifs ponctuels. Ensuite, viennent les blindés, les chars Merkava, soutenus par le nouveau véhicule de transport de troupes Namer. Celui-ci a été développé suite au retour sur expérience de la guerre de 2006. Les Israéliens se sont en effet aperçus que l’infanterie restait trop en retrait par rapport aux chars.

Peut-on s’attendre à une très forte résistance de la part du Hamas?

Tsahal n’a pas mis les pieds sur ce terrain depuis plusieurs années. Malgré le renseignement, le Hamas a donc l’avantage du terrain. Il y a fort à parier qu’il y a des engins piégés, des maisons piégées, comme en Irak. Cela dit, l’issue ne fait aucun doute : les combattants du Hamas vont subir des pertes importantes et ils le savent. Israël n’a simplement pas le droit de perdre cette guerre car il ne peut continuer à exister qu’en maintenant l’idée qu’il est intouchable.

Quel est l’objectif réel de cette offensive?

Il n’est pas possible d’éradiquer le Hamas, qui est présent par ailleurs en Cisjordanie. Mais il s’agit de lui porter un coup très fort. Ce que cherche Israël, c’est paralyser le mouvement suffisamment longtemps pour que le Fatah reprenne la main lors des prochaines élections.

Vous étiez en Israël début décembre, le traumatisme de la guerre au Liban est-il toujours présent au sein de l’armée ?

Oui. J’ai rencontré des officiers de l’armée de l’air, de terre, des politiciens aussi et personne ne veut reproduire cet échec. Depuis deux ans, dans tous les corps, à tous les niveaux, tous les scénarios d’engagement (de la bataille de rue aux frappes aériennes), la stratégie, la complémentarité entre les armes, l’acquisition d’armement, la tactique au sol, tout a été revu. Israël doit prendre sa revanche pour maintenir sa capacité de dissuasion.

Peut-on imaginer un maintien des troupes israéliennes à Gaza après l’offensive?

Si le Fatah reprend la main, les Israéliens n’auront pas à réinvestir les lieux mais une présence minimale n’est pas totalement à exclure.

Propos recueillis par François Meurisse, Libération, 2 janvier 2008
Guillaume_Belan
Guillaume Belan


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